lundi 5 août 2013

Si Fort Louvois m'était conté....

Petite ballade a Fort Louvois hier soir et au Port du Chapus; rencontre avec une petite équipe d'animateurs bien sympathique qui nous font visiter le fort.
(nouvelle page Fort Louvois)

Situé à Bourcefranc-Le Chapus, au pied du pont de l’île d’Oléron, le Fort Louvois est un site incontournable du bassin de Marennes. Imaginé par Vauban, il est le petit frère du Fort Boyard !
Le Fort Louvois est une fortification maritime du 17ème siècle, édifiée sur un rocher immergé à marée haute, entre l’île d’Oléron et le bassin de Marennes. Sa construction, décidée par Louvois, ministre de la guerre de Louis XIV, est menée de 1691 à 1694 d’après les plans de Vauban. L’objectif est de croiser les tirs de canons avec la Citadelle d’Oléron pour défendre l‘arsenal maritime de Rochefort. Dessiné en forme de fer à cheval, avec un donjon central protégé par un pont-levis et une douve, il rappelle les châteaux du Moyen-âge. Aujourd’hui, le Fort Louvois vous ouvre ses portes pour une visite insolite et surprenante !
Dans le donjon, une nouvelle scénographie donne les clés de compréhension de l’histoire du fort. Un plan-relief présente les fortifications du littoral, de la Gironde à la Charente. Au sommet de la tour, des tables d’orientation complètent la vue panoramique sur le coureau d’Oléron. Dans l’enceinte, découvrez les six salles de la caserne (lieu de vie de la garnison), les canons de 24 livres et le magasin à poudre.



Une histoire mouvementée…
La construction du fort est demandée en 1690 par Louvois, Secrétaire d’Etat à la guerre de Louis XIV. L’objectif est de croiser les tirs de canons avec la citadelle d’Oléron afin de défendre l’arsenal maritime de Rochefort et d’assurer un point de communication avec l’île. La construction, dirigée par l’ingénieur Ferry, débute en 1691. Les fondations sont posées sur le rocher du Chapus qui ne découvre qu’à marée basse.
Le premier projet de fort ovale imaginé par Ferry est vite abandonné à la mort de Louvois pour laisser place à un nouveau plan en forme de fer à cheval, dessiné par Vauban. Il s’inspire d’un plan type mis au point par ce dernier avec une batterie semi – circulaire et un donjon qui ferme le mur d’enceinte. Le gros œuvre est achevé en 1694. Il s’inscrit dans un extraordinaire ensemble de fortifications maritimes des côtes d’Aunis et de Saintonge.
Réarmé en 1875, il est déclassé de sa fonction militaire en 1889. Le classement au titre des monuments historiques date de 1929. En 1944, le fort est bombardé par l’artillerie allemande depuis la citadelle d’Oléron. Il est remis aux Domaines en 1949 puis restauré par les Bâtiments de France en 1954-55. En 1960,  la commune de Bourcefranc rachète le fort aux Domaines. Une deuxième campagne de restauration est effectuée dans les années soixante.

samedi 3 août 2013

jeudi 1 août 2013

le phasme du jour et scops

Sur la page insectes du jardin, ce matin, en flagrant délit sur mon rosier

et la nuit si un bruit ressemblant a une alarme vous empêche de dormir, c'est qu'il s'agit peut-être
du Petit Duc Scops; il y en a un qui s'est installé devant notre fenêtre de chambre...

Le petit-duc est légèrement plus petit et plus svelte que la chouette chevêche. Ses yeux jaunes se trouvent à la base extérieure d'un grand V que forment le bec gris, les sourcils et les aigrettes qui ne sont pas toujours visibles s'il les aplatit. Il est difficile à distinguer tant son plumage ressemble à s'y méprendre à de l'écorce (le petit-duc, en grand stratège, connaît tout de l'art du camouflage !). Son aspect général est brun/gris. Ses ailes sont assez longues tandis que la queue est courte. Les pattes sont dépourvues de plumes.
Taille environ 20 cm, pour une envergure de 50 à 54 cm et un poids de 80 à 100 g.
La longévité est de 6 ans dans la nature et jusqu'à 12 ans en captivité.
Le petit-duc scops bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter.
En France on le rencontre essentiellement en région méditerranéenne et il se raréfie de plus en plus en allant vers le nord. Il est complètement absent au nord de la Loire.
Fréquentant les campagnes cultivées où il lui arrive de chasser ; il lui arrive de s'aventurer dans les villes et villages du midi, leurs parcs et leurs allées de vieux arbres. C'est un migrateur qui passe ses hivers dans les zones les plus au sud de l'Europe ou dans les régionssub-sahariennes (souree Wiki)
Pour l'entendre :
Petit Duc Scops